Elodie Roux-Aragau- flûte traversière
Œuvres de Chamiande, Debussy, Sibelius, Taki, Dvorak, Boulanger et Gaubert ( détails du programme )
Née en 1988, Elodie Roux-Aragau débute la flûte puis le piano au CRR de Créteil. Elle est titulaire d'une Licence et d'un Master du CNSM de Lyon. Elodie est également titulaire du Certificat d'Aptitude de professeur de flûte traversière. Elle enseigne au Conservatoire de Marly le Roi. Parallèlement à son activité d'enseignante, Elodie se produit régulièrement en musique de chambre avec l'Ensemble Kaïnos et au sein de divers orchestres, tels que le Sinfonia Pop Orchestra, l'Orchestre symphonique de Tours ou l'Académie symphonique de Paris. Elle a également participé au Festival Berlioz avec le
European Camerata et a été invité à jouer en soliste au Festival du Violon sur le sable au Maroc avec les musiciens de l'Opéra de Paris. Elodie est également membre du Quatuor l'Esquisse, quatuor de flûtes au répertoire tango et folk argentin.
Formée à l’Université des arts Vienne dans la classe d’Avedis Kouyoumdjian et à l’Université de Montréal dans la classe de Jean Saulnier, Marianne Salmona se produit régulièrement comme soliste et chambriste ( Salle Gaveau, Grand Théâtre de Provence, Festival Lavaux Classic, Théâtre de Vevey, Wiener Musikverein, ORF-Radio Kulturhaus et Schönberg Center de Vienne, Opéra de Leipzig, etc…). Elle a été pianiste académiste au Gewandhaus de Leipzig pendant deux ans et est pianiste de l’Alma Mahler Kammerorchester depuis sa création. Elle est aujourd’hui doctorante au CNSMDP ainsi qu’à la Sorbonne et enseigne le piano au Conservatoire Francis Poulenc à Paris
De la nuit vient le rêve.
Le Nocturne célèbre la nuit ; on le rencontre depuis longtemps dans la littérature, sans doute à cause du mystère universel de ce moment. La nuit est comprise comme le début de toutes choses, ou bien le repos quotidien où tout s’apaise, ou encore la porte étrange des rêves et aussi des frayeurs enfantines.
Le donneur de Sérénade, peut-être masqué, vient à la brune sous les fenêtres espérées ; dans la pénombre, les mots les mieux choisis s’élèvent sous les ailes de la musique. Sera-t-il entendu ? Puis vient la Berceuse qui calme et endort par son rythme balancé. Elle porte la tendresse, souvent d’une voix tranquille et sûre. Dans toutes les musiques, autour de la Terre, la Berceuse donne à la nuit le pouvoir du sommeil. Maintenant, l’esprit peut s’envoler dans le monde des rêves dont on ne veut retenir que les plus charmants, que l’on veut retrouver au réveil et auxquels on prête toutes les vertus. On cherche à les appeler par la musique. On se laisse prendre par la simplicité du chant, par l’évanescence des accords qui nous donnent à revivre ces instants impalpables sortis de nulle part.
– Cécile CHAMINADE, Sérénade aux étoiles.
– Claude DEBUSSY, arabesque n.1, suite bergamasque.
– Jean SIBELIUS, Nocturne extrait du « festin de Balthazar » Op.51.
– Claude DEBUSSY, Nuit d’étoiles.
– Rentaro TAKI, No Tsuki, Clair de lune sur un château en ruine.
– Antonin DVORAK, Chant à la lune « Rusalka ».
– Lili BOULANGER, Nocturne.
– Philippe GAUBERT, Berceuse.
– Claude DEBUSSY, Rêverie.
