Mélodies modernes et contemporaines
Danielle Arrigoni, mezzo-soprano; Oliver Wehlmann, piano. Œuvres de Webern, Bartok, Chostakovitch, Porena, Wehlmann et Britten ( voir programme en détail )
Après avoir étudié le contrepoint, l’harmonie et la composition avec Ivo Malec au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris où elle obtient un Premier Prix, Danielle Arrigoni se tourne vers le chant.
Elle travaille avec Glenn Chambers et suit régulièrement des stages d’interprétation avec Ronald Klekamp ou Peter Kooy. Elle a souvent chanté avec l’ensemble Soli Tutti ou Multilatéral et travaille régulièrement avec le pianiste Oliver Wehlmann des programmes de mélodies françaises ou hongroises ainsi que des Lieder des XIX et XX°. Elle a également fondé l’ensemble vocal féminin Koroheya.
Danielle Arrigoni est professeur au Conservatoire National de Région de Paris.
Oliver Wehlmann entame ses études musicales avec le piano et le chant en Allemagne. Il les poursuit avec la composition à Rome et la musicologie à Paris. Ses activités varient entre l’enseignement et l’écriture, entre la pratique et l’analyse.
Son contact avec Boris Porena, compositeur et écrivain italien, lui apprend une méthodologie qui vise à répondre à des problèmes plus variés, du social au musical, de la communication verbale au contact physique, avec une attitude qui essaye de relativiser leurs conditions préalables. Oliver Wehlmann utilise cette méthodologie autant lorsqu’il donne des cours d’arts martiaux ou de musique que lorsqu’il compose ou interprète des oeuvres musicales. L’outil principal de cette approche, l’analyse metaculturelle, essaie de replacer les objets dans leur univers culturel d’origine, pour ouvrir ensuite le chemin vers des opérations de transformation selon des critères définis. Ce travail produit entre autre des exécutions musicales assez éloignées du texte original, sans le perdre complètement de vue.
Mélodies modernes et contemporaines
Ce récital présente une sélection de mélodies de ces cent et quelques dernières années.
Trois compositeurs de référence de la première moitié de XX° dialoguent avec trois compositeurs encore vivants et nous font entrevoir des mondes sonores mystérieux, des langages musicaux originaux et des univers poétiques intenses, prophétiques ou absurdes.
Benjamin Britten (1913-1976) – Songs and Proverbs of William Blake, opus 74, extraits
Proverbe 2 et « Le ramoneur » Proverbe 5 et « La mouche » Proverbe 4 et « Le tigre »
Boris Porena, né en 1927 Vier Schmierereien (Quatre gribouillages) , Perpetuum mobile, pour piano seul
Anton Webern (1883-1945) – Fünf Lieder nach Gedichten von Stefan George, opus 4, extraits
- « Ouverture »
Martin Laliberté, né en 1963 En attendant les vagues hautes , poèmes de Marie-Aimée Lebreton
- « Comment allions-nous tenir sur les vagues hautes ? »
- « Rentrer dans le domaine des métamorphoses »
Oliver Wehlmann, né en 1965 Aphorismes d’ Alberto Pezza
- « La contradiction est à la base de l’existence. Qui ne l’accepte pas se contredit. »
- « On choisit parce qu’on ne peut pas faire autrement. »
- « Les idéologies dures se fondent sur le principe qu’on trouve toujours un crétin. »
Béla Bartók (1881 – 1945) Vingt chants populaires hongrois
- « Danse lente »
- « Danse rapide »
